À la fin du mois d’août, en lisant le Journal de Montréal paru le 28 août 2018, une nouvelle m’a totalement bouleversée, c’était celle d’un petit garçon de 9 ans qui s’était enlevé la vie seulement 4 jours après la rentrée scolaire. La mère a indiqué que Jamel avait dit à sa sœur ainée que les enfants à l’école lui avaient dit de se tuer. Ce garçon avait subi de l’intimidation à l’école à cause de son homosexualité. Je me suis senti concernée, car on ne peut imaginer la douleur après à la perte d’un enfant dans ce genre de condition et cela peu importe son orientation sexuelle. Comment un enfant de 9 ans peut-il se suicider? En tant que future enseignante, je me dois de donner un climat propice à l’apprentissage, et ce, dans le respect de chacun.
L’intimidation peut toucher tout le monde, à n’importe quel âge. Cela commence dès le plus jeune âge, et ça peut aller jusqu’à l’âge adulte. Un cas de suicide présumé d’un enfant de 5e année paru dans le journal du Québec en 2017 a totalement ébranlé une école primaire au Lac-Saint-Charles. En effet, ce petit garçon se serait enlevé la vie à la suite d’une blague de mauvais gout. Cet événement, est loin d’être un cas isolé, en regardant sur le web, on peut trouver d’autres cas comme celui-là, qui nous amène à nous poser la question : jusqu’à quand l’intimidation continuera-t-elle de sévir comme ça?
Un article de Gilles Marchildon (2006) parle sur l’intimidation que subissent les enfants à cause de leur orientation sexuelle, l’article parle d’un étudiant au secondaire Azim Jubran qui a porté plainte à cause de l’homophobie à l’école même s’il n’était pas homosexuel. Le titre de cet article est assez perçant : En milieu scolaire, L’enfer c’est les autres. Ça illustre bien l’ampleur de la gravité de ce fléau. Aucun enfant ne devrait subir de l’intimidation, peu importe sa forme, c’est à nous les adultes d’agir : parents, enseignants, entourage, car tout le monde est concerné. M. Marchildon aborde la responsabilité de tous de dénoncer les comportements déplacés quand ils se manifestent en classe, au terrain de jeu ou à domicile (p3).
Enfin, l’intimidation n’a pas sa place à l’école, ayant moi-même subi de l’intimidation au primaire qui est allée même jusqu’à la violence physique. Aucun enfant ne devrait subir cela, car ça pourrait être fatal comme dans le cas du petit Jamel Myles 9 ans seulement. Pour contrer l’intimidation, on se doit d’agir le plus tôt possible et cela commence dès le plus jeune âge. On doit agir en faisant plus de prévention chez les plus jeunes pour les sensibiliser davantage.
Pour l'article du Journal de Montréal: cliquez ici
Pour les deux articles du Journal du Québec: cliquez sur les numéros 1 et 2